Journal
À peine un instant au creux de la louve / Je me débats, j’exulte, refuse que l’on me couve / Naître au monde n’est pas une fin en soi / Sentir le temps qui passe, la valse de mon cœur / Loin des automates, je suis fait voyageur / Je me sens au tournant de mon calme tourment / Qui me fait toujours toujours toujours rêver d’ailleurs / Toujours rêver d’ailleurs… / Qu’ai-je à toujours rêver d’ailleurs ? Toujours rêver d’ailleurs / Entre chien et loup, entre moi et moi / Dans les courants contre, tiraillé de combat / Me jeter à l’eau ou au large / Toujours plier bagage, se faire la belle / Prendre la clef des champs pour disposer du ciel / Tirer sa révérence, ailleurs...
Ailleurs, où le vent porte, ailleurs / Ailleurs, où les âmes fuient, ailleurs / Ailleurs, où le masque se fait jour / Où l’étendue sauvage te ramène aux vautours / Ailleurs, humble et ramassé, ailleurs / Ailleurs, pauvre va-nu-pieds, ailleurs / Ailleurs, l’orgueil balafré et sourd / Aux angoisses sibyllines qui peuplent le séjour / J’ai toujours rêvé d’ailleurs / Qu’ai-je à toujours rêver d’ailleurs ? Rêver d’ailleurs… Oh ailleurs / Où le vent porte, ailleurs / Où les âmes fuient , ailleurs / Où la vie est en paix, ailleurs (Paroles et musique : Mickaël Feugray)